BERECHIT BARA
ET VOILA, ON RECOMMENCE !
Je me souviens de la réaction d’un jeune élève qui entendait la lecture de cette parasha et qui me dit ; ce n’est pas ma place ici, moi j’ai déjà étudié cette parasha l’année dernière.
C’est une bonne question, elle provient de l’idée que
Il nous faut conserver cette exigence. Les H’azal (nos Maîtres) nous enseignent que lors de la révélation du Sinaï chacun a entendu la parole d’ Hachem «personnellement ».
Conjugaison de l’individuel et du collectif, nous sommes tous irréductiblement uniques à écouter la même parole d’Hachem.
La parasha de la semaine vient éterniser l’événement du Sinaï, il s’agit à chaque fois de l’entendre ensemble son écho (dans le cadre du minian) et en même temps de l’entendre m’interpeller individuellement; afin que la parole d’Hachem inspire mon existence, introduise de la kedoucha dans ma vie quotidienne
C’est difficile, d’abord c’est en hébreu, pas forcément compréhensible, ensuite, c’est un texte difficile même pour un expert en hébreu …
La halah’a ; c’est à dire la mise en forme des principes de
Je n’entrerai pas dans les difficultés techniques pour trouver une traduction valable et vivante du texte biblique (sans aucune publicité payante, je recommande « la Torah Vivante « de Rav Arieh Kaplan).
C’est ici que je voudrai indiquer mon objectif :
Très modestement je voudrais fournir des éléments de réflexion qui favoriseront la lecture, le questionnement de chacun BESÏATA DICHMAÏA avec l’aide de D.)
Que nous apprend le récit de
1°)C’est avec 10 paroles qu’ Hachem construisit le monde. Le Hefez Haim le rappelle dans son traité sur les lois du Langage en citant le Zohar : »
2°) Le monde est construit par
Puisse cette année être une année où nos paroles soient vecteurs de bénédictions, par la prière, l’étude et l’entraide..